Secteur stratégique, les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont aujourd’hui incontournables dans nos vies quotidiennes et ont un poids de plus en plus important dans les différentes économies. Le Sénégal n’échappe pas à cette tendance où le secteur du numérique s’illustre par son dynamisme, avec une contribution au PIB estimée à 5,27% en 2017.
Le Sénégal a récemment fait le pari que le digital et le numérique contribueront à hauteur de 10 % du PIB du pays en 2025. Un challenge ambitieux certes, mais l’État met les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif. En effet, le gouvernement actuel a choisi de miser sur la transformation structurelle de l’économie sénégalaise grâce au développement des TIC à travers la mise en place du Plan Sénégal Émergent (PSE), celui-ci faisant partie de la stratégie « Sénégal numérique 2025 ».
Cette stratégie incarne l’ambition forte du Sénégal de maintenir et de développer sa position de pays leader dans le secteur. En 2017 déjà, le pays de la Teranga était à la première place du classement des pays africains au regard du poids que représentait Internet dans l’économie, celui-ci étant estimé à 3,3% du fait notamment d’une très bonne connectivité internationale et d’un bon réseau national de transmission. En effet, au Sénégal, le taux de pénétration d’Internet est estimé à 46% et la connexion haut débit (3G-5G) sur smartphone atteignait 62,4% selon les chiffres de janvier 2021.
De même, la fracture numérique s’est considérablement réduite depuis la mise en œuvre du PSE, soutenu par les initiatives d’acteurs privés comme Huawei. En effet, alors que la connexion haut débit 3G et 4G est disponible dans les grandes villes, de nombreuses zones blanches persistent dans des régions peu peuplées comme certaines zones sahéliennes. Selon le rapport « Measuring Digital Development » publié en 2020 par l’Union internationale des télécommunications (UIT), 17 % de la population rurale vit dans des zones sans aucune couverture mobile[5]. Il est donc urgent d’améliorer la connectivité dans ces régions isolées pour atteindre une croissance durable et inclusive. C’est dans cette optique que Huawei agit pour réduire la fracture numérique grâce à sa solution RuralStar qui facilite la fourniture de services locaux et mobiles haut débit à destination des zones isolées. Cette solution innovante a d’ailleurs été couronnée de succès lors du Mobile World Congress 2021, le Groupe ayant reçu le prix de la Meilleure innovation mobile pour les marchés émergents.
Du côté du secteur public, le gouvernement sénégalais a entamé la mise en œuvre du projet de Parc des Technologies Numériques (PTN), qui a pour ambition de devenir une plateforme de classe internationale de l’innovation et du développement de services numériques. A cet égard, le PTN a pour objectif d’attirer les multinationales afin qu’elles développent leurs activités vers le nouveau hub technologique de Diamniadio. L’accent est particulièrement mis sur la construction d’un centre de formation en TIC qui établira des partenariats avec les universités locales et les opérateurs de télécommunications. En effet, pour répondre à l’objectif de création de 35 000 emplois directs dans le secteur du numérique à l’horizon 2025, il est particulièrement primordial de développer les talents locaux en matière de TIC.
Cette ambition est celle de l’équipementier chinois qui s’engage depuis des années à travailler aux côtés du gouvernement sénégalais et des universités pour stimuler la transformation. Ainsi, depuis 2016, Huawei accompagne les étudiants au travers de plusieurs programmes clés, parmi lesquels la Huawei ICT Academy. Dans le cadre de celle-ci, le Groupe a collaboré avec sept établissements universitaires, – respectivement l’ESMT, l’EPT, l’ESP, l’ISI, l’UGB, l’UASZ et l’UCAD – afin d’enseigner aux étudiants des connaissances dans le secteur des technologies de pointe. La Huawei ICT Competition, autre initiative phare, vise à promouvoir l’apprentissage par des concours. Entre 2019 et 2021, trois compétitions ont ainsi été organisées, auxquelles se sont inscrits plus de 3 000 étudiants. En trois ans, 250 ont été certifiés, 15 ont obtenu une bourse en Chine, tandis qu’une trentaine ont eu la chance de réaliser un stage Huawei ou dans d’autres sociétés opérant dans le secteur des TIC. Enfin, il est essentiel de mentionner le programme Seeds for the Future. Entre 2016 et 2021, 85 étudiants ont été certifiés et 19 ont eu l’opportunité d’aller en Chine afin d’y suivre notamment des formations sur les TIC.
Pour cette nouvelle année 2022, Huawei poursuit ses projets et initiatives en faveur de l’éducation, dans le but de permettre aux nouvelles générations de s’approprier l’ensemble des possibilités offertes par le numérique. C’est ainsi que le Groupe va lancer au Sénégal le projet « Digitalent », socle regroupant les trois programmes susmentionnés. Le leader chinois souligne ainsi son ambition d’être un partenaire stratégique dans la formation, pilier d’une Afrique connectée prenant les rênes de son avenir numérique.
Le Sénégal semble donc aujourd’hui s’inscrire dans l’ère de l’économie numérique, en témoigne l’accent mis sur le développement d’activités liées au secteur des nouvelles technologies. Grâce à une forte volonté de l’État soutenue par le secteur privé, le pays a mis en œuvre une politique de modernisation de son économie, – celle-ci se concentrant sur le numérique -, dans l’objectif de favoriser une croissance forte, durable et inclusive. Le lancement du parc technologique de Diamniadio en 2022 laisse entrevoir de belles perspectives à même de faire du Sénégal le centre névralgique du numérique de l’Afrique de l’Ouest.