3 jeunes entrepreneurs congolais prometteurs à suivre de près en 2022


Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, c’est souvent parce que nous avons pu observer d’autres personnes qui ont réussi dans leur propre business. Il existe beaucoup d’entrepreneurs congolais qui ont marqué leur époque, de leurs succès, de leur esprit visionnaire et du message inspirant qu’ils transmettent. Notre époque, celle des réseaux sociaux, à aussi son lot d’entrepreneurs congolais, jeunes certes, mais qui laissent des traces par les messages inspirants qu’ils transmettent, la volonté qu’ils mettent pour développer leur business et leur courage et abnégation à vouloir changer les choses dans ce pays de 5 millions d’habitants. Dans cet article nous vous proposons de découvrir 3 jeunes entrepreneurs congolais à suivre en 2022 !


Aymar SACRE, l’entrepreneur social qui rêve grand tout en commençant petit

Avec son association Star Trunk 242, Aymar Sacre veut développer une communauté de milliers de citoyens engagés pour le développement du Congo, aussi bien en ligne que sur le terrain dans toutes les villes du Congo, mais aussi à l’étranger au côté des Congolais de la Diaspora.

Sensibiliser à l’entrepreneuriat et inculquer le savoir dans le domaine du business, donner aux jeunes des moyens techniques et pratiques de jouer un rôle constructif au sein de la communauté Star Trunk 242, réduire le chômage, telles sont les principales thématiques sur lesquelles l’association créée et dirigée par Aymar Sacré souhaiterait s’atteler. Ensemble, avec tous les adhérents, ils vont apporter des solutions innovantes et concrètes pour avoir un impact direct sur les grandes problématiques sociales et environnementales auxquelles le Congo fait face.

Les solutions les plus durables sont par la suite déployées en partenariat avec les organisations publiques et privées pour les faire passer à l’échelle et avoir un impact systémique. La communauté Star Trunk 242 a déjà vu quelques projets éclore de son écosystème et qui sont en phase de test.

Depuis le lancement de son association, il y a seulement une année, celle-ci compte désormais des milliers d’adhérents avec des antennes un peu partout en Afrique et en Europe. En plus du nombre croissant d’adhérents, Aymard Sacre au travers de son association à réussi à faire des levées de fonds visant à lancer des activités rentables pour le compte de l’association et le compte d’investisseurs congolais qui souhaiteraient faire du business sans être sur le terrain, mais en tirant des bénéfices.

Cette année 2022, Aymar Sacre a vu son nom figuré parmi les 700 personnalités les plus inspirantes et influentes d’Afrique, du prestigieux magazine sud-africain TROPICS MAGAZINE. Le saint graal pour ce jeune influenceur congolais, qui vient couronner une communication social média bien maîtrisée et totalement décalée de l’ordinaire.

Pourquoi Aymard SACRE est-il inspirant ?

Il est partit de rien, pour aujourd’hui avoir une des plus grandes communautés d’entrepreneurs résident au Congo et à l’étranger. En plus de bien communiquer sur les réseaux sociaux, il sait se vendre et vendre son association auprès du public, avec des messages sortants de l’ordinaire dont la fameuse citation  » Tant qu’il y a internet, il y a de l’espoir « . Son courage et son abnégation à vouloir prouver aux congolais, qu’il est possible de réussir au Congo, bien que l’environnement et le climat des affaires laisse à désirer, est une preuve de son leader inspirant et d’autres jeunes peuvent s’inspirer de lui pour faire preuve de courage et pourquoi pas travailler ensemble, en intelligence collective, ce que les congolais peinent encore à faire. C’est un combat que Aymar aimerait bien gagné.

Cette guerre, tu connais déjà !

Citation de Aymar Sacre

Chanel GOMA, au coeur de la formation qualifiante des congolais

C’est le fondateur de C-TECH, un centre de formation et de certification, permettant aux jeunes congolais d’acquérir des compétences dans plusieurs domaines et notamment ceux les plus demandés par les entreprises sur le marché de l’emploi au Congo. Après des études au Bénin, Chanel GOMA rentre au pays pour trouver un emploi et commencé sa carrière professionnelle.

Dans sa quête de recherche d’emploi, entre CV et lettres de motivation envoyés un peu partout et des entretiens d’embauches sans succès, Chanel peine à se trouver un point de chute solide. Quelques business ici et là, mais cela ne rassure pas. Lui veut un emploi à la hauteur de ses envies et désirs. Ayant déjà la fibre entrepreneuriale, non content de sa situation , Chanel GOMA, décide alors de se lancer dans le secteur de la formation, un secteur encore dépourvu d’offres. Il crée en compagnie de ses fidèles amis, le Centre de formation C-TECH (Congo Technologies).

Au travers de cet organisme, Chanel voudrait répondre aux besoins des entreprises qui peinent à trouver de la main d’oeuvre qualifiée et ce dans différents secteurs de métiers, comme par exemple : Assistante de Direction,

Après, une première promotion, le centre de formation C-TECH développe sa notoriété et attire plus de stagiaires. C’est à la suite du retour d’expériences des stagiaires certifiés par l’organisme de formation, que la renommée de C-TECH dépasse le simple bouche à oreilles, ainsi que les frontières du Congo.

Après un contrat de délocalisation des formations avec l’école ESTAM du Bénin, permettant aux congolais d’être formés aux métiers technologiques et obtenir des diplômes béninois en se formant depuis le Congo, c’est avec la plus grande entreprise de téléphonie mobile que l’organisme de formation dirigée par Chanel GOMA signe un contrat de collaboration.

En effet, C-TECH s’allie à MTN Congo, dans le cadre des programmes d’initiation aux métiers du digital offerts par l’entreprise de téléphonie mobile aux congolais en qualité de d’organisme prestataire de formation. Un bon contrat, comme on sait le dire dans le milieu congolais. Ce contrat qui rapporte non seulement de la renommée au Centre C-TECH, il permet aussi à l’organisme de formation d’avoir un financement sûr, pour ses prestations de services pour le compte MTN.

Pourquoi Chanel GOMA est-il inspirant ?

Il ne s’est pas résigner, après avoir eu du mal à trouver un emploi. Plutôt que se morfondre dans son lit, passer du temps dans les « bars et caves » à courir derrière les politiques pour au final n’être qu’un simple « larbin » et « atalaku ». Chanel à décider de créer son propre emploi, en devenant Directeur Général, d’un des organismes de formations ayant pignon sur rue au Congo. La signature du contrat de collaboration avec MTN Congo a été le saint graal. C’est inspirant pour la jeunesse congolaise, car il n’a pas chercher loin pour lancer son activité. Il est partit d’un besoin, à étudier l’opportunité et n’a pas attendu pour se lancer en débutant petit. Il faut du courage, une mentalité de leader pour réussir comme Chanel GOMA.

Kebane Chadrack : un des jeunes entrepreneurs congolais qui a démocratisé le Community Management

C’est le Co-fondateur de Rhema Communication, une agence de communication digitale et de Rhema Digital Akademy qui se veut être un centre de formation des métiers du digital. Aujourd’hui, grâce notamment à Rhema Digital Akademy, Kebane a permis à de nombreux congolais d’acquérir des compétences dans l’utilisation des outils de Graphiques, comme les logiciels de la suite Adobe, dans le Community Management et d’une manière générale dans le Marketing Digital.

Autodidacte, c’est par un apprentissage et des mises en pratique personnel, que Kebane à réussi à connaître les concepts et contours du web marketing. Celui qui a découvert les NTIC au sein du centre de formation congolais très connu Yekolab, n’a pas cesser d’apprendre, plutôt que se contenter de ses acquis. En se focalisant sur un des métiers du web marketing, il en est devenu à ce jour, quasiment un « Expert« .

Pourquoi Kebane Chadrack est-il inspirant ?

Parce qu’il est courageux et créatif. Imaginez la situation : Dans un pays comme le Congo, où le coût de la connexion est très élevé, où les congolais ont du mal à faire confiance aux services vendus par leur compatriote et dénigre souvent ceux qui osent, encore étudiant en France, il décide de vendre ses services de formation au Community Management en passant par les réseaux sociaux, seuls canaux de communication à faibles coûts, accessibles à tout entrepreneurs souhaitant vendre des services et voulant toucher sa cible

Se lançant tout le temps des défis sur Facebook, qui est son réseau social favori, grâce à une communication digitale qui décline, il réussit à avoir des stagiaires qui s’inscrivent et participent à ses sessions de formation et arrive à faire du chiffre. Ces formations, sont parfois organisés en présentiel ou en distanciel.

Kebane est très créatif. En plus de maîtriser les outils graphiques et digitaux, il arrive sur un ton d’humour et de provocation à attirer l’attention sur lui et sur ses services. Un brin moqueur, très souvent par des messages subliminaux, il arrive à évoquer les sujets et faits de société tout en ciblant les responsables politiques ou administratifs sans pourtant les citer directement. Les congolais adorent et en rigolent.

Actif sur les réseaux sociaux, il est suivit par plus 11 000 personnes. Une communauté qui lui permet de tirer des bénéfices. Kebane Chadrack devrait inspiré plus d’un jeune au Congo.